En connaître moins sur notre propre situation (2) - Maxime Bichon et Paul Maheke


Mardi 29 octobre

Photographies et documents de la marche "En connaitre moins sur notre propre situation" qui a lieu dimanche 27 octobre. Retrouvez le texte d'invitation ici.

par Maxime Bichon

crédit photo : Maxime Bichon

crédit photo : Rafaële Cellier



crédit photo : Francis Beaumont

crédit photo : Francis Beaumont

Texte de Paul Maheke distribué pendant la marche


Paul Maheke
Paul Maheke
Par Maxime Bichon

Monique Wittig, Les Guérillères

Lundi 21 octobre

Monique Wittig, Les Guérillères, éd. de Minuit, 1969, p. 16.
En transparence, on aperçoit un cercle. Il apparaît régulièrement sur les pages du livre : "le O, le zéro ou le cercle, l'anneau vulvaire"



Antoine Dufeu, Valentina Traïanova

Dimanche 20 octobre

Dimanche, Valentina Traïanova et Antoine Dufeu font une performance au CNEAI, dans le cadre du Festival Island #4, scénario d'automne. Sur la façade du CNEAI, une citation d'Antoine Dufeu : "Jusqu'à présent la masse des vérités augmente sans cesser". Samedi il a fait la lecture de Encneaïement ou d'un service à l'ambigu l'autre.

crédit photo : Cneai
crédit photo : Cneai
15h45 : la performance Frankistan de Valentina Traïanova et Antoine Dufeu démarre :
Frankistan, de et par Valentina Traïanova et Antoine Dufeu, est une performance conçue pour une patineuse-chanteuse, un lecteur et deux haut-parleurs. Tony Chicane, née femme en Bulgarie sous le régime de Todor Jivkov, est devenu homme après s'être installé en France. En 2009, à l'occasion d'un trajet entre Varna, située sur la côte de la Mer Noire, et Paris, il détermine un espace maintenant ses deux pays à distance respectable; il l'intitule Frankistan.

Ils participeront à la session du 1er novembre.

Pour découvrir le travail sonore de Valentina, accéder à son Sound cloud ici.



crédit photo : Cneai




S : Julie Béna et Antonio Contador

Samedi 19 octobre

Julie Béna et Antonio Contador présentent la performance "S" à la Fondation Gubenkian à Paris. Elle est élaborée avec la collaboration des Pom Pom girls&boys de l'ECE Paris. Combinant un travail sur le langage et la mémoire, la performance nous emmène dans le récit de "S", oscillant entre réalité et fiction.

« Pendant de longs mois, nous nous sommes entretenus Julie Béna et moi-même au sujet de Manuel Alvess, artiste secret Portugais, décédé en 2009 à l'âge de 70 ans, quelque temps après que la Fondation Serralves à Porto ne lui consacre une exposition rétrospective. Au cours de nos échanges, à aucun moment Julie ne fut confrontée à une seule image d'Alvess ou de ses oeuvres.
De nos dialogues « aveugles », nous avons bâti une histoire mêlant rumeurs et souvenirs d'Alvess. L'histoire courte qui en découle tel un mantra sera répétée. Son redoublement engendrera l'effilochage de certaines parties de l'histoire, puis de l'ensemble de la trame, jusqu'à ne laisser apparent que l'essentiel. Épicentre de la performance, Alvess finira par nous impliquer tous les trois, Manuel, Julie et moi-même, dans une sorte d'exercice spirituel en cadence.» Antonio Contador

Julie Béna participera à la session du 1er novembre.


crédit photo : Guillaume Vieira

En connaitre moins sur notre propre situation (Maxime Bichon et Paul Maheke)

Mercredi 16 octobre 2013, "En connaître moins sur notre propre situation" 

Invitation pour la marche de Maxime Bichon et Paul Maheke
Voici le texte :

Cher.e.s tou.te.s,

Comme une parenthèse, un écho ou un prologue, les artistes Maxime Bichon et Paul Maheke vous proposent, à quelques jours de la première session de Si nous continuons à nous parler le même langage, nous allons reproduire la même histoire* l’expérience sensible d’un temps à plusieurs. Une marche rythmée par des haltes dans différents lieux de Paris sera menée collectivement dans l’après-midi du dimanche 27 octobre.
Ce rassemblement sera déclaré en préfécture comme une manifestation ; banderoles et drapeaux créés par les artistes seront déployés à certains moments du parcours. Pourtant rien, si ce n’est la présence à soi d’un groupe, ne sera revendiqué. Il s’agira en effet de suspendre les attentes qui entourent habituellement une manifestation pour n'en éprouver que sa forme fluide et ses modalités de déploiement dans l’espace urbain.
Rien ne pourra s’y faire seul.e. Ensemble, durant quelques heures, nous composerons un territoire partagé, un corps pluriel, factice et contingent.

La marche aura lieu le dimanche 27 octobre 2013 à 16h30 et durera environ deux heures (munissez-vous d'un ticket de métro). L'adresse vous sera communiquée une fois que vous aurez répondu à l'invitation.
Les places sont limitées. Réservation auprès de Mikaela Assolent et/ou Flora Katz à l’adresse tell_a.story@yahoo.com.








Paul Maheke, Crocus Manhood

Août - septembre 2013

"Tout près de mon atelier, il y a une place où ne se réunissent que des hommes.
Cette présence agit comme un conciliabule secret, un terrain où s'exerce une masculinité certaine.
Au milieu de cette place j'ai collé une affiche reprenant un extrait du livre Middlesex de Jeffrey Eugenides. Dans cet extrait, le personnage principal nous confie les particularismes de ses organes géntiaux peu avant le diagnostic de son hermaphrodisme."

Paul Maheke participera à la session du 1er novembre 2013






Violaine Lochu, Vestiges de Roncevaux

Dans le cadre de l'exposition "Du clocher on voit la mer" à la Friche Belle de Mai, Violaine Lochu propose une performance accompagnée d'une édition intitulée Vestiges de Roncevaux. Violaine Lochu fait subir à la Chanson de Roland, «monument» de la langue française, une série d’altérations linguistiques, «ruine» littéralement le texte dans un temps archéologique accéléré.
Érosion, fragmentation, sédimentation : ces phénomènes  appliqués au langage se déclinent en chuchotements, silences, bruits, chants interrompus. Le poème est donné à entendre sous une autre forme, un autre relief, des aspérités nouvelles, qui laissent entrevoir sa splendeur passée. Dans une vision quasi romantique, le vestige est envisagé ici comme une re-création du langage.

Violaine Lochu participera à la session du 1er novembre, pour laquelle elle prépare une nouvelle performance.