Odradek, Les Instants Chavirés, images

(Full captions in English here)

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole

De gauche à droite : Antonio Contador, FPMB, 2015, impression numérique sur papier Hahnemühle.Maxime Bichon & Paul Maheke, Ask for trouble, 2015. Impression jet d’encre sur tissu. Celia Hempton, Putty, 2015.  Peintures à l’huile, chaine en céramique, teinture sur soie. Photo : Aurélien Mole.

Celia Hempton, Putty, 2015. Peintures à l’huile, chaine, teinture sur soie. Photo : Aurélien Mole
Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole
Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole



Mathis Collins, Un atelier de peinture au doigt, 2015. Tirage jet d’encre sur aluminium, bois, acrylique, vernis, doigtiers. Photo : Aurélien Mole

Hélène Bertin, Valentine, 2014. Grès et faïence. Photo : Aurélien Mole

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole
Georgia René-Worms & Giuliana Zefferi, E.M.O+X+G&G+A.M+B.L+W=♥ 2015. Céramique. Photo : Aurélien Mole
Maeva Cunci & Dominique Gilliot, collaboration Bérénice Merlet, Un Lièvre Un Tapis, 2015. Installation (mixed media) et performance. Photo : Aurélien Mole

Camila Farina, Ecouter-répéter, 2015. Impression jet d’encre sur calque et impression sur papier. Photo : Aurélien Mole

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole
Cyril Verde, Plot Hole, 20xx, 2015. Peinture acrylique et transfert pigmentaire sur MDF. Photo : Aurélien Mole
Sergio Verastegui, But you’re not really there, 2015. Acier, bronze, verre, bois. Photo : Aurélien Mole
Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole
Giulia Andreani, Histoire d’une babayaga I, II et III, 2015. Aquarelles sur papier. Photo : Aurélien Mole
Giulia Andreani, Histoire d’une babayaga I, II et III, 2015. Aquarelles sur papier. Photo : Aurélien Mole
Lorraine Féline, Clodette Forever, 2015. Film, 9 min 20. Photo : Aurélien Mole
Valentina Traïanova, Shlap, 2013. Installation sonore. 11 min 27. Sans titre (flaque), 2010. Série de 111 flaques ratées. Encre de Chine sur papier. Photo : Aurélien Mole
Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole

Bianca Bondi, Eunuch, Installation in situ, latex, peinture acrylique, cuir, sable et objets divers. Photo : Aurélien Mole

Bianca Bondi, Eunuch, Installation in situ, latex, peinture acrylique, cuir, sable et objets divers. Photo : Aurélien Mole

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole
Clémence Roudil, Ce qu’il en reste : groupe Paris #2, 03.03.15, Enregistré lors du séminaire “Pourquoi des concepts ?” à l’ENSBA, Paris. Extraits du chapitre 14 : le lisse et le strié de "Mille Plateaux", Gilles Deleuze, Felix Guattari. Ce qu’il en reste : groupe Londres #3, 19.04.15, Enregistré au Castle of Astbury, Peckham, Londres. Extraits de "King Kong Theory", Virginie Despentes, traduction de Stéphanie Benson, 2015. Enregistrements sonores. Photo : Aurélien Mole

Paul Maheke, Mutual Survival,Lorde’s Manifesto, 2015. Diptyque vidéo présenté sur écrans.Photo : Aurélien Mole

Julie Béna, Rose Pantopon, the novel, Stories in Greece (with BB),2015, impression sur tissu. Courtesy the artist and gallery Joseph Tang. Barbara Sirieix, Letters to Rose,Stories in Greece (texte : Barbara Sirieix, voix : Barbara Sirieix, Julie Béna, arrangements : Julie Béna),2015. Enregistrement sonore. Photo : Aurélien Mole
Emilie Jouvet, At the window, Paris, 2011. Red wine, Paris, 2011. Blood, Paris, 2013. Photographies. Photo : Aurélien Mole


Mathilde Veyrunes, The Run, 2015. Film, 16 min 7.Photo : Aurélien Mole


Odradek. Photo : Aurélien Mole





Maxime Bichon, One of my characters (paysage : exposition) ~ Light



One of my characters (paysage : exposition) ~ Light, 2015

Freestyle autour des œuvres de l'exposition collective Odradek aux Instants Chavirés, Montreuil, commandé par Maxime Bichon sur la plateforme en ligne de services Fiverr. Improvisé et chanté par Tfowler.

Freestyle on the artworks within the group show "Odradek" at Les Instants Chavirés, Montreuil, ordered by Maxime Bichon on Fiverr, online marketplace for services. Improvised and sung by Tfowler.


Le Souci du Père de Famille, chapitre 2, ___@__

Dans le cadre de l'exposition "Odradek"___@__, les Instants Chavirés ont le plaisir de vous accueillir pour cette deuxième soirée de performances qui présentera des nouvelles productions de Rébecca Chaillon, Maeva Cunci, Dominique Gilliot, ainsi que la lecture d'un texte de Estelle Nabeyrat, toutes écrites et développées en réponse au projet. 


___@__°° !! La conférence d'Eva Barto & Hélène Deléan, See you next week in Venise 1/3 - Manifestations culturelles et emplois à durée déterminée est annulée et reportée à une date ultérieure.


___@__Maeva Cunci & Dominique Gilliot, "Un Lièvre Un Tapis",
performance.

« C’est juin. C’est dimanche. L’ennui guette. Mais le rideau ne laisse pas faire. Il se fait animal, il se fait paysage, mais en refuse la conception occidentale, où l’observateur se place en face et en regard, c’est-à-dire à l’extérieur du panorama, et y préfère à la perception de la tradition chinoise dans laquelle le paysage englobe l’homme, l’encercle, et s’offre en contenant (voir aussi la tradition du diorama). On aurait voulu opposer transparences et volte-faces, nature et culture, proche et lointain, évidences et invisibilités, principes de réalité et idéalisme virginal, nous aurions voulu tout cela, mais l’opposition n’est précisément pas dans notre nature, alors nous avons opté in fine pour un effet flou gaussien type fond d’œil, et aussi toutes ces choses que nous ne maitrisons pas. » MC & DG

Danseuse, chorégraphe, performeuse, chanteuse, costumière, Maeva Cunci s'est formée à Montpellier au sein de la formation ex.er. c.e. de Mathilde Monnier et collabore depuis avec de nombreux chorégraphes (Thierry Baë, David Wampach, Boris Charmatz, Emmanuelle Vo-Dinh, Leslie Mannès et Manon Santkin, Mickaëk Phelippeau, Mylène Benoit…) et en parallèle mène de nombreux projets collectifs et collaboratifs. Actuellement, elle collabore activement avec Dominique Gilliot, ainsi qu'avec Pauline Curnier-Jardin, Aude Lachaise et Virginie Thomas pour "Les Vraoums", un girl's band performatif et musical.

Dominique Gilliot fait des performances, raconte des histoires, projette de la neige carbonique, rapporte des détails confondants, mélange in vivo références pop pointues et haute couture intellectuelle. Diplômée de l'École des Beaux-arts de Paris-Cergy en 2005. Post-diplômée en 2007 de l'École des Beaux-Arts de Lyon. A été invitée à performer dans de nombreux lieux, comme le Centre Pompidou, Bétonsalon, De Stedelijk (Amsterdam), Le Quartier, Kunsthalle (Basel), festival "Les Urbaines" (Lausanne), Biennale Off de Lyon, Les Subsistances… A exposé en solo à L'Antenne du Plateau, FRAC Île-de-France, Mains d’Oeuvres, 3 bis F, Galerie Chez Néon…


___@__Rebecca Chaillon, "Le monstre de la femme", performance.

 « Je me sens femmes, quelques heures par jour, j’embrasse mes seins comme s’ils étaient les responsables, je sens mes culottes. Semaine A, je fais glisser les rouges sur mes lèvres, semaine B, j’alterne avec un duvet de poil militant. Je ne suis pas seule en moi, on est des millions, je suis en constante mutation, je cherche mes hommes, mes femmes, mes enfants, mes animaux…ceux qui m’habitent et font que je vois rouge, et me dit noire. Je cherche qui j’écoute, qui j’aime pour la vie, qui me ressemble et ce qui me diffère de toi. » Extrait de la performance

Rébecca Chaillon a créé avec Margault Chavaroche, la Cie Dans Le Ventre en 2006. Elle travaille également avec des compagnies à l’étranger : à Ouagadougou (Cie Marbayassa), à Saint-Pétersbourg (Cie Le Foyer) et à Barcelone (Teatraccio). Formée auprès de Rodrigo Garcia, Florence Chantriaux, Make Up Forever Academy Paris et dernièrement lors d’un stage Lecoq, elle intègre dans ses projets son savoir faire du maquillage et du bodypainting. Elle est diplômée d’une licence d’arts du spectacle à la Sorbonne Nouvelle et travaille depuis auprès de publics adolescents et adultes dans la compagnie de débat théâtral Entrées de Jeu.

Cette performance n'est pas adaptée à un jeune public.


___@__Estelle Nabeyrat, "DépatriArcat", lecture par un tiers

"DépatriArcat" est un texte rédigé par Estelle Nabeyrat dont l'interprétation et la mise en scène est laissée à un tiers.
Partant de discussions intimes, le texte échafaude l'hypothèse d'une société dépatriarcalisée replaçant les questions de filiations tout en jouant avec une perversion sans vergogne de la notion d'homme-objet.

Estelle Nabeyrat est commissaire d’exposition et critique d’art indépendante. Diplômée en Histoire de l’art (Sorbonne Paris), Sciences de la culture (Université de Leipzig) et Sciences sociales (EHESS), elle participe à la 11ème session de l’École du Magasin à Grenoble. Avec plus de six années d’expériences en école d’art (Akademie der Bildenden Künste Wien, ENSBA Lyon…), elle développe conjointement une pratique curatoriale qui se veut expérimentale et contextuelle. Lauréate de la Brown Fellowship de MFAH Houston, elle a été résidente au Pavillon du Palais de Tokyo et à Capacete Rio de Janeiro. Ses textes ont été publiés dans : Kaleidoscope, 02, L’art même, n.paradoxa. Elle est actuellement Responsable de la coordination du programme curatorial du Magasin.

Le souci du père de famille, chapitre 1


Dans le cadre de l'exposition "Odradek" ___@__, les Instants Chavirés se réjouissent de vous accueillir pour une première soirée de performances qui présentera les nouvelles productions de Antoine Dufeu &Valentina Traïanova, Violaine Lochu et Sébastien Rémy, toutes écrites en réponse aux projets “Si nous continuons à nous parler le même langage, nous allons reproduire la même histoire” et “Odradek"

Les Instants Chavirés, 19h00 - 21h30
2, rue Emile Zola, Montreuil


___@__ Antoine Dufeu & Valentina Traïanova, "Katran"
Entre récit narratif, danse et improvisation sonore, la nouvelle performance de Valentina Traïanova et d'Antoine Dufeu intitulée Katran (qui signifie "goudron" en langue bulgare) met en scène des personnages dont les identités sont mouvantes. Elles y sont corrélées aux lieux, aux climats, aux paysages, aux ambiances mais aussi aux langues parlées ou encore aux conditions socio-politiques qui les affectent. Cette performance s'inscrit dans le prolongement d'une série de propositions pensées pour une patineuse-chanteuse et un lecteur.

Remerciements aux Laboratoires d'Aubervilliers.

Antoine Dufeu et Valentina Traïanova collaborent depuis 2008, leurs productions génèrent l'entité Lubovda.

Valentina Traïanova est artiste et performeuse. Née à Sofia, elle vit à Paris. Elle est arrivée en France en 1996, à Nice, où elle se fit passer pour une championne de planche à voile avant d’y poursuivre ses études. Elle est diplômée de l'E.P.I.A.R. Villa Arson et de l'Académie Jules Pasquin de Sofia. Son travail a notamment été présenté: à La maison rouge - fondation Antoine de Galbert, au Palais de Tokyo, au cneai =, aux Laboratoires d’Aubervilliers, à Bétonsalon, au Centre Pompidou-Metz, au MUDAM (Luxembourg), à l’UBA et à The Fridge (Sofia, Bulgarie), au Mac/Val.

Diplômé de l'edhec, Antoine Dufeu est écrivain, éditeur, curateur, journaliste et enseignant. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, ses textes sont joués en France et à l'étranger. Il est directeur du programme de recherche Valuations (Ecole nationale supérieur d'art de Nancy, cneai = ...) et de Lic. Il est responsable du pôle "écriture" de l'école de design Strate et membre du comité de rédaction de la revue Multitudes. Dernier ouvrage paru: Sic (al dante, juin 2015).


___@__Violaine Lochu, "T(H)RACES"

À partir des lectures croisées de textes anciens et contemporains, dont notamment, Histoires d’Hérodote (V e siècle avant J. C) et Ce sexe qui n’en est pas un, de Luce Irigaray (1977), où sont abordées les questions des genres et du langage, Violaine Lochu « ré-invente » la langue du peuple semi-mythique des amazones. En se basant sur des études de la linguiste féministe, l’artiste applique à des fragments linguistiques existants a priori disparates (chants traditionnels ukrainiens et inuits, structure grammaticale japonaise, inscriptions thraces…), les protocoles d’un langage non phallocrate.
La voix, en cherchant des trajectoires au sens propre inouïes – tactiles, plurielles, circulaires… – explore la possibilité d’un « devenir-femme » du langage.

Violaine Lochu est née en 1987, elle vit et travaille à Montreuil. Diplômée de l’école nationale supérieure d’art de Paris Cergy) et d’un Master II recherche arts plastiques (Université Rennes 2), Violaine Lochu a exposé et performé en France et à l’étranger (la Friche la Belle de Mai, le Générateur, Betonsalon, Les Bouffes du Nord, Le Cirque Electrique, la Marbrerie, Espace 13, galerie Justina M.Barnicke à Toronto, North End Studio à Détroit…) et a été accueillie en résidence au 116, à Mains d’œuvres, au Générateur, à La Box.


___@__Sébastien Rémy, "Nameless Series"

Enquête digressive et récit de voyage, le projet "Nameless Series" vise à suivre les traces de l'artiste américaine Lee Lozano à partir d’un voyage entrepris par Sébastien Rémy à travers les Etats-Unis au printemps 2015. "Nameless Series" entremêle la quête identitaire menée par Lozano à une constellation d'identités versatiles et mouvantes. Pour ce dernier opus, Sébastien Rémy présentera une performance où se croiseront différentes voix, textures et langages à partir d’images, de sons et de textes qui seront le résultat de son séjour à New York, Dallas et Los Angeles. Mêlant autofiction, enquête, récit de voyage et spéculation, Sébastien Rémy réactive les fantômes de Lee Lozano pour une traversée dans une zone instable et poétique.

"Nameless Series" a reçu le soutien des services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

Sébastien Rémy est né en 1983, il vit et travaille à Paris. Diplômé de l’école nationale supérieure d’art de Paris Cergy, Sébastien Remy a exposé en France et à l’étranger. Parmi ses derniers projets figurent « A Company That Makes Everything » (Villa Arson, 2014), « La Vie domestique », (Parc Saint Léger, 2014), « Le Nouveau festival » (Centre Pompidou, 2014), « Les sons du silence / The Sounds of Silence » (Centre d’art contemporain La Halle des bouchers, 2014), « L’apparition des images » (Fondation d’entreprise Ricard, 2013).

Odradek, Instants Chavirés, 31 mai - 5 juillet 2015. Release

Odradek, Les Instants Chavirés, vue de l'exposition, Montreuil, Fr, 2015. Photo : Aurélien Mole


Les Instants Chavirés, Montreuil (Fr), 30 mai - 5 juillet 2015

Avec/With : Giulia Andreani, Isabelle Alfonsi, Jean-Christophe Arcos, Eva Barto, Julie Béna, Hélène Bertin, Maxime Bichon, Bianca Bondi, Laura Carpentier Goffre, Rébecca Chaillon, Mathis Collins, Antonio Contador, Maeva Cunci, Hélène Deléan, Antoine Dufeu, Camila Farina, Lorraine Féline, Dominique Gilliot, Géraldine Gourbe, Celia Hempton, Emilie Jouvet, Aurore le Duc, Violaine Lochu, Paul Maheke, Léna Monnier, Estelle Nabeyrat, Sébastien Rémy, Georgia René-Worms, Clémence Roudil, Barbara Sirieix, Martha Salimbeni, Valentina Traïanova, Marion Vasseur Raluy, Sergio Verastegui, Cyril Verde, Mathilde Veyrunes, Giuliana Zefferi.

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FR / Lire le dossier de presse

ENGL / Access to the Press Release

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Etre un c’est trop peu, et deux n’est qu’une possibilité parmi d’autres. 

 Odradek respirexpire des rêves, des images, des flux, de la relation, des forces, de la vapeur-vie incarnée. El doute de sa propre identité. Circé marabout - bout de ficelle, Odradek est un nous mouvant tissé des fils de chacun. Chaque seconde, el s’invente sans jamais épuiser le sens de ses références et de ses amulettes. Judy Lozano - Lee Chicago. El puise dans l’amour pour fabriquer ses propres lexicons.
El se nourrit des passés, présents et futurs imaginés pour écrire les histoires oubliées. Dans la matière digitale, la vibration de l’organique, la liquidité des corps, Odradek opère par extension, condensation, mutation, intégration. Comme nous pénétrons en el, Odradek entre en nous. El onde, bave, code, colle, amplifie, hante, pirate, infecte, s’affecte, s’approprie, transforme et devient.

Odradek ne se contient pas. […] "

Michala Paludan

For the session 4 on November 22, 2014, Danish artist Michala Paludan brought posters, leaflets and publications from the Women's Liberation Movement in Denmark, on which she previously worked for the exhibition "Work Time" (2013) at Henie Onstad Kunstsenter.

The booklet "Redtstockings Copenhagen" belongs to this series of self published literacy. As many other editions from the Women's Liberation Movement, it was written collectively and anonymously. English language was adopted in order to disseminate their voice outside of Denmark.
















Download the full booklet here.











Lindsay L. Benedict

"a document from If We Carry On Speaking the Same Language to Each Other, We Are Going to End Up Repeating the Same History"*

Super 8 Film
10:38 minutes


This film is a documented trace of current research that I’m doing on immediacy. Ten people had gathered for an 8-hour discussion on undoing inherent power dynamics of assembled groups, where I could present a topic for 12 minutes. Instead of speaking, I used that time to film. I set up the super 8 camera as an instigator for disruption in the space in order to play with emotional reactivity and engage and capture relations in real-time.


With the action of filming, I wanted to generate the opportunity for interactions to be captured in real-time. Immediacy can cause instability that I find valuable. Precarity, in my opinion, is a moment for growth and difficult questions; it allows for the space of assumptions to become visible and for roots to show. In a sense, that moment of negotiation is an opportunity to explore the self through the bars of construction of societal codes. The strength of analog film is to archive the uncertainty of the present tense, of the right now. Celluloid film is a technically precise medium where deviation becomes perceptible. Here are some of the ways that I imagined that the camera would ignite disruption:

- Be a spectacle, to replicate what already exists (the act of being watched, or being invisible) silent film, all visual representation, no voice (!!)

- Shifting power dynamic between the camera operator and the subject filmed what identities are being performed? How are we performing race, class, gender?
- What gazes are we presenting? What gaze is it, if not a male gaze?

Each of the 10 people filmed for one minute. And, with 10 different untrained hands on the camera, technical errors are to be expected and invited.


Lindsay L. Benedict made this project during Session 2, November 15 2014 at PARMER, Brooklyn.

 *Thanks to alaina, amanda, ariel, catherine, chloé, flora, jacqueline, lindsay, mikaela, wendy and francesca